2.3 Un savoir faire unique et usuel tourné vers l'environnement

Construire le « futur de la tradition » est l’ambition principale de LVMH, leur héritage repose sur le savoir faire ancestral acquis par chacune des grandes Maisons. Les générations successives d’artisans ont su créer et s’adapter à chaque évolution. Que se soit des évolutions au niveau historiques, des progrès techniques, des ouverture sur les marchés étrangers et autres évolutions suivies. Le groupe s’organise autour d’un équilibre et d’un dosage entre tradition et innovation. La créativité est le maître mot du groupe qui est toujours en quête d'innovation pour assouvir les besoins et demandes de leurs clients. L'évolution du luxe est marqué par les grands créateurs, qui ont conçus des produits qui ont fait la réputation des grandes maisons.

Comme par exemple Louis Vuitton malletier et plus tard maroquinier qui créa sa marque éponyme en 1854. Il révolutionna les anciennes valises bombées avec l'invention de sa malle plate Louis Vuitton, qui était plus pratique que les anciennes malles, car elle permettait aux voyageurs de la transportait et de l'empiler facilement dans les nouveaux moyens de transports( locomotive à vapeur, bateau...). Louis Vuitton a su suivre l'avancé technologique pour permettre à son entreprise de se développer. Grâce à son fils en 1885, l'entreprise familiale ouvre sa première boutique en dehors de l’hexagone (à Londres plus particulièrement). En 1896, son fils Georges Vuitton créa le célèbre « monogramme LV » de la marque en damier. L'entreprise ne cesse d'innover ses produits au fur et à mesure que les époques passent. Lorsque l'entreprise est racheté par Bernard Arnaud, le PDG du groupe tient à garder l'image prestigieuse et le savoir faire unique de la marque. Louis Vuitton est l'exemple parfait de la conservation du patrimoine de la marque (le monogramme de la marque n'a toujours pas changé) car elle est l'une des marque leader du groupe LVMH (Louis Vuitton Moët Hennessy ). Pour que le savoir continu de se perpétuer, la maison de luxe forme et assure la transmission des savoirs faire à l'aide d'un enseignement spécialisé.. La plus part des petites mains qui confectionnent les sacs sont pour 90 % une main d’œuvre féminine, elles sont formées durant une période de 500 heures aux exigences du savoir-faire maroquinier de Louis Vuitton.

Les autres marques de prestiges recrutent leurs salariés dans des Académies spécialisé, comme l'Académie de Paris et le Comité de Colbert qui se sont associés. Cette association à pour but de proposer aux jeunes collégiens et lycéens des formations d'excellences visant à décrocher un poste dans les métiers du cuir, de la joaillerie, de la couture... Ces métiers s'apprennent aussi en formation interne, c'est-à dire avec que des maîtres artisans qui transmettent et partagent leur savoir-faire aux jeunes durant 10 ans à fin qu'ils puissent comprendre tous les rudiments du métier. Ces 10 ans de formation sont nécessaires car il faut que les jeunes puissent acquérir l'exigence nécessaire pour pouvoir travailler dans les plus grandes maisons. Les artisans du luxe doivent acomplir un travail minutieux , précis, qui garde ses traditions tout en ayant une certaine liberté d'expression, de créativité et d'innovation à fin de développé de nouvelles gammes de produits. Malgré de nombreuses expositions pour la promotion des métiers du luxe, le groupe LVMH rencontre un problème considérable : peu de jeunes s'intéressent à ces formations. Face aux pression causé par une demande mondialisé, le groupe se doit d'assurer la préservation de ces métiers qui deviennent de plus en plus rare. Si la transmission des savoir-faire n'est pas assuré, il y a risque de délocalisation dans des pays où la qualité risque de ne pas être garantie, et ou l'excellence du savoir français ne pourra ressortir des produits.

Le groupe trouve aussi un nouveau défi, hormis devoir garder les gestes ancestraux des artisans, le groupe doit montrer une image de plus en plus tourné vers l'environnement. Cette idée a été proposé par Sylvie Bernard en 1992 après un voyage au sommet de Rio (Brésil) , cette ingénieure chez Hennessy fit comprendre à ses patron que l'enjeu majeur de ces prochaines décennies serait l'environnement. Elle obtenu ainsi le poste de directrice de l'environnement du groupe, et elle multiplie depuis plus de 20 ans des actions écologiques à travers le monde. Notamment au travers du « greenwashing qui est l'orientation du groupe ver une stratégie de marketing, visant à promouvoir un positionnement écologique du groupe. Cette stratégie à pour but de montrer aux consommateurs et organismes écologiques le respect de l'environnement en se tournant vers le développement durable. Les actions faitent par le groupe sont la création d 'emballage plus « propre » comme par exemple la création de bouteille de parfum rechargeable en magasin. Pour les ingénieurs et artisans le développement durable n'est pas un frein dans l'avancé de groupe, mais plutôt une nouvelle source d'inspiration à mêler avec leur savoir-faire et créativité. Le groupe ne s'arrête pas là et enchaîne ces actions environnementales avec son entré dans le programme LIFE « Indicators For the Environnement »depuis 2 ans. Ce programme possède 9 axes de progrès : l'éco-conception, les matières premières et filière d'approvisionnement, la traçabilité et la conformité des matières, les relations avec les fournisseurs, la réduction des gaz à effet de serre, des procédés de fabrication respectueux de l'environnement, la durée de vie des produits, l’information des clients et la préservations des savoir-faire en lien avec l'environnement. 6 marques prestigieuses se sont lancées le défi : Guerlain, les parfums Dior, Louis Vuitton, Moët Hennessy, Loewe et Sephora.

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